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P comme PRODUCTEUR

Résultats

#1. Il n'est pas obligatoire pour un producteur d'établir avec son artiste:

La bonne réponse est un contrat d’édition puisque ce contrat ne concerne que l’éditeur musical. En revanche, un producteur phonographique doit proposer un cachet à l’artiste en tant qu’interprète (salaire, en respectant le minimum fixé par la convention collective de l’édition phonographique) mais également un contrat d’artiste (notamment pour définir la durée de l’exclusivité, le taux de royautés, les avances et les investissements).

#2. Un budget d'enregistrement, de la partie MASTER, ne doit pas prendre en compte:

La bonne réponse est les dépenses promo et marketing qui ne sont pas à prendre en compte dans le budget de réalisation du MASTER; en revanche, toutes les autres dépenses font partie du budget de production du master.

#3. Dans le cadre de la signature d'un contrat de LICENCE, le taux de rémunération du producteur est:

Dans le cadre d’un contrat d’artiste, le producteur conserve généralement 90% des royalties et en reverse environ 10% à l’artiste-interprète. Dans le cadre d’un contrat de licence, le producteur touche entre 20 et 30% des royalties qui sont perçues par le licencié (ou éditeur phonographique). Dans le cadre d’un contrat de distribution, le producteur récupère entre 70 et 80% des royalties qui sont directement perçues par le distributeur (digital ou physique). Ces taux sont bien entendu variables, en fonction de la négociation du contrat.

#4. Dans un contrat d'artiste, il est inutile de stipuler:

Il est inutile d’indiquer les droits d’auteur puisqu’ils sont gérés uniquement par l’éditeur musical et ne concernent que ce partenaire.

#5. Quel organisme n'est pas rattaché au métier de producteur phonographique ?

La bonne réponse est la SACEM puisque, là encore, elle ne concerne que la partie « publishing » (auteur, compositeur et éditeur). Pour les producteurs, il y a deux organismes : la SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques) et la SPPF (Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France). Sachant que l’on ne peut pas adhérer aux deux sociétés simultanément, il faut donc les comparer et choisir la plus adaptée à votre projet (notamment en fonction des programmes d’aides proposés).

Finition

Souvent confondu avec le « producer » (le réalisateur/arrangeur à l’anglo-saxonne), le producteur phonographique est celui qui finance le projet de l’Artiste : de l’enregistrement / réalisation des titres à la promotion, en passant par le financement de vidéo-clips et de supports de communication.

Son degré d’engagement peut toutefois différer en fonction de la situation contractuelle entre l’Artiste et le Producteur (notamment entre contrat d’artiste et de licence).

Aucun contrat n’est bon ou mauvais en soi, il doit répondre à un besoin précis, et une évaluation objective de la situation (notamment économique) de l’Artiste est importante pour optimiser les chances de vivre une collaboration réussie.

L’évolution des supports et l’explosion du digital facilitent la production et la promotion d’une œuvre, mais l’Artiste d’aujourd’hui, souvent en mode « auto-production », ne doit pas oublier qu’un projet sans budget ne peut évoluer de façon saine et surtout durable.

L’Artiste entrepreneur doit donc bien comprendre les enjeux économiques de son « indépendance » avant de se lancer dans l’aventure !

Avec TEMPO – Formation pour Artistes entrepreneurs, vous apprendrez à différencier et à négocier les différents types de contrats et à déterminer le budget d’un projet et sa viabilité économique, avec ou sans producteur (auto-production).

Le producteur et son investissement

Les différents contrats de production

La distribution digitale et/ou physique

L’auto-production et ses limites

L’intérêt du financement participatif

La structuration administrative

La définition d’un budget stable et réaliste

Part « Master » et notion de propriété

Monter sa propre structure de production

Le développement du modèle 360